cierge pascalTout commence par la lumière. C’est le premier mot de la Création : Dieu dit lumière et la lumière fut. C’est aussi le premier signe qui annonce le salut d’Israël dans le livre de l’Exode : Dieu fait signe à Moïse par le buisson ardent, un feu qui brûle mais ne détruit pas. Au commencement de l’Évangile, encore une lumière : l’étoile qui guide les mages vers l’enfant. Et au commencement de l’Église, dans le souffle de la Pentecôte, des langues de feu viennent illuminer et embraser les Apôtres. La célébration de la nuit de Pâques commence de la même manière : un feu est allumé dehors, sur la place, dans la cité des hommes.

 

Une Église, une communauté, un chrétien, c’est d’abord un Foyer de lumière, une flamme qui se propage au cœur du monde, dans la nuit du doute et de l’incertitude (le XXI° siècle connaît plus que jamais, semble-t-il, le doute des pensées et l’incertitude de l’action). Celui qui passe va peut-être s’arrêter, s’interroger : il y a ici quelque chose de différent. Non pas des gens différents des autres ou meilleurs que les autres, au contraire, ils sont très ordinaires et peut-être même pires que les autres. Mais il y a quelque chose d’extraordinaire en eux, quelqu’un d’extraordinaire au milieu d’eux. Ils en sont les premiers étonnés et ne peuvent que partager leur émerveillement : Jésus le Christ, victorieux des ténèbres, est la lumière du monde.

Le père Alain Bandelier, au service du Pôle missionnaire de Provins depuis septembre dernier, en particulier auprès des paroisses du Nord Provinois.