alliancesLe début et la fin d'une intervention de Mgr Schneider (évêque au Kazakhstan) sur cette question qui est devenue brûlante...

Quand Notre-Seigneur Jésus-Christ a prêché les vérités éternelles il y a deux mille ans, la culture et l’esprit qui régnaient à cette époque leur étaient radicalement opposés. Concrètement, il s'agissait du syncrétisme religieux, du gnosticisme des élites intellectuelles et de la permissivité morale, particulièrement en ce qui concerne l’institution du mariage. « Il était dans le monde, mais le monde ne l’a point connu » (Jean I, 10). Une grande partie du peuple d’Israël, en particulier les grands prêtres, les scribes et les pharisiens, rejetèrent le magistère de la Révélation divine du Christ et jusqu’à la proclamation de l’indissolubilité absolue du mariage : « Il est venu parmi les siens, mais les siens ne l’ont pas reçu » (Jean I, 11). Toute la mission du Fils de Dieu sur terre consistait à révéler la vérité : « C’est pourquoi je suis venu dans le monde, pour rendre témoignage à la vérité » (Jean 18, 37).

(...)

Que le Saint-Esprit suscite en tous les membres de l’Eglise, du plus simple et humble fidèle jusqu’au Souverain Pontife, toujours davantage de courageux défenseurs de la vérité de l’indissolubilité du mariage et de la pratique immuable de l’Eglise en cette matière, même si une telle défense devait risquer de leur apporter de considérables préjudices personnels. L’Eglise doit plus que jamais s’employer à annoncer la doctrine et la pastorale du mariage, afin que dans la vie des époux et spécialement de ceux que l’on appelle les divorcés remariés, soit observé ce que le Saint-Esprit a dit dans la Sainte Ecriture : « Que le mariage soit honoré de tous, et le lit conjugal exempt de souillure » (Héb. 13, 4). Seule une pastorale du mariage qui prend encore au sérieux ces paroles de Dieu se révèle véritablement miséricordieuse, puisqu’elle conduit les âmes pécheresses sur la voie sûre de la vie éternelle. Et c’est cela qui compte !